Après son agent hier, l'humoriste Nicolas Canteloup a présenté personnellement ses excuses aux auditeurs d'Europe 1 au lendemain de sa chronique très contestée autour du viol du jeune Théo à Aulnay-sous-Bois. 

Ce jeudi matin, à 8h40, Julie, la speakerine d'Europe 1, Julie, a annoncé aux auditeurs qu'"exceptionnellement, c'est Nicolas Canteloup lui-même" qui devait prendre la parole en ouverture de son billet matinal. 

"Je suis un petit peu gêné ce matin", a débuté l'humoriste admettant qu'il méritait "un bon petit coup de matraque sur les doigts" pour "ses vannes d'hier".

Il a reconnu que "(son) passage sur Hollande à Aulnay a quelque peu divisé".

Rappelant sur un ton mi-gêné mi-ironique que "certains l'ont trouvé nul" et"d'autres l'ont trouvé très nul", il a alors ajouté que lui l'a trouvé... "très très très nul", avant de lancer aux auditeurs, "une nouvelle fois, je suis vraiment désolé".

Dans la foulée, le journaliste Thomas Sotto qui anime la tranche d'information matinale d'Europe 1, critiqué sur les réseaux sociaux et dans "Touche pas à mon poste" pour avoir "lâché" l'humoriste dans un tweet, a affirmé à l'humoriste qu'il était "un mec bien". 

"Amis gays, ce n'est pas la peine non plus de chercher un deux-pièces sur Aulnay-centre", avait lancé Nicolas Canteloup en imitant la voix de François Hollande, qui s'est rendu mardi au chevet du jeune Théo. "La police ne recommencera plus. C'était un accident, pas une pratique courante sur Aulnay-sous-bois", avait poursuivi l'humoriste.