SOS homophobie se constitue partie civile  - Agression homophobe / Carrefour

Agression homophobe / Carrefour

SOS homophobie se constitue partie civile

Dans l'affaire d'agression d’un couple gay dans un supermarché Carrefour survenue en mars dernier, SOS homophobie se constitue partie civile aux côtés des deux victimes.

E-llico.com / Actus

SOS homophobie se constitue partie civile
Agression homophobe / Carrefour

Mis en ligne le 19/04/2018

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Agression homophobe Carrefour Rueil-Malmaison

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Le 3 mars dernier, alors que Laurent et son conjoint Jean faisaient leurs courses dans un supermarché Carrefour à Rueil-Malmaison, une femme qui souhaitait passer devant eux à la caisse les a insultés en les traitant de "sales gros pédés, tarlouzes et pédales" qui n'ont "pas le droit de vivre en France".

Elle a poursuivi en s’exclamant: "en Algérie, les mecs comme vous on les égorge" puis a appelé quelqu’un de son entourage pour lui dire "qu'il y avait deux clients pédés qui ne méritaient pas de vivre et qu'il fallait les buter".

Ni les clients et ni le personnel du magasin Carrefour, témoins de la scène, dont un vigile de sécurité, n’ont réagi.

Face à cette scène d’homophobie du quotidien, SOS homophobie a décidé de se porter partie civile aux côtés de Laurent et Jean.

L’association sera représentée par Me Quentin de Margerie, avocat au barreau de Paris. L’affaire sera jugée par le tribunal correctionnel de Nanterre le 23 avril prochain pour des faits d’"injures publiques en raison de l’orientation sexuelle" et "menaces de mort". 

L’association dénonce l’absence de réaction du personnel de l’enseigne Carrefour et salue le courage de Laurent et de Jean qui ont rendu publique leur agression par leur témoignage.

"Ils contribuent à briser la loi du silence qui continue de régner dans notre pays sur les actes LGBTphobes", estime SOS homophobie qui rappelle sa profonde inquiétude face à la multiplication récente, relayée par les médias, des agressions LGBTphobes.

L'association appelle à une véritable politique publique de prévention de l’homophobie et de la transphobie.

Dans son Rapport sur l’homophobie 2017, l’association avait constaté une augmentation de près de 20% des témoignages d’actes LGBTphobes.

(Source SOS homophobie)

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