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Des personnalités LREM et de gauche dénoncent les propos du pape sur l'homosexualité
La préconsiation du pape François d'adresser les jeunes se découvrant homosexuels aux psychiâtres est dénoncée par une partie de la classe politique. Des personnalités LREM et de la gauche radicale se sont exprimées.
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Mis en ligne le 27/08/2018
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Les propos du pape sur les enfants se découvrant gays ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique, notamment du côté de la majorité LREM, rappelant que l'homosexualité "n'est ni un problème, ni une maladie mentale", comme l'écrit le député du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin.
Pour la députée macroniste Aurore Bergé "l'homosexualité n'a jamais été une maladie. Il aura fallu attendre 1990 pour que l'OMS la retire de la liste des maladies mentales. Aucun retour en arrière ne peut être accepté. Ni en actes, ni en parole".
Plusieurs élus de La France insoumise ont aussi réagi, rappelant que "l'homosexualité n'est pas une maladie". Bastien Lachaud, député de Seine-Saint-Denis s'est dit "très choqué" par les propos du pape François.
"Qu'il se contente de laisser ces mômes tranquilles", a pour sa part réagi Ian Brossat, chef de file du PCF aux élections européennes et adjoint à la maire de Paris, en charge du logement.
Le conseiller régional d'Île-de-France Jean-Luc Romero (apparenté PS), également militant pour les droits des personnes LGBT et pour la lutte contre le sida, a estimé quant à lui que le pape avait "dépassé les bornes". "On avait été habitué à plus de raison et de bon sens avec ce Pape que je respecte", a-t-il écrit sur Twitter.
(Photo AFP)
