<I>Pas un texte en catimini</I>, affirme Olivier Véran - PMA pour toutes

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Pas un texte en catimini, affirme Olivier Véran

La deuxième lecture du projet de loi de bioéthique à l'Assemblée n'est "pas un match retour" et ne se fait "pas en catimini", a insisté lundi le ministre de la Santé Olivier Véran, fier "d'ouvrir enfin un droit nouveau" avec la PMA pour toutes les femmes.

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Mis en ligne le 28/07/2020

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"Je coupe court aux bruits qui voudraient que nous fassions passer ce texte en catimini avant l'été: c'est faux et la preuve, c'est que nous sommes là pour que le débat parlementaire ait lieu et qu'il ait bien lieu", a-t-il lancé au coup d'envoi des débats, alors que des protestations venaient du côté droit de l'hémicycle.

"La majorité est là, solide, et elle le sera jusqu'à la fin de la semaine", a-t-il assuré.

Sur le fond, Olivier Véran s'est dit "fier d'être aujourd'hui en tribune pour ouvrir enfin ce droit nouveau" de la PMA (procréation médicalement assistée) pour les femmes seules et les homosexuelles.

La famille n'est "pas une identité figée et verrouillée, la seule chose qui compte, c'est que les enfants soient heureux". Dans une famille, "le seul équilibre qui devrait nous préoccuper, c'est l'amour de celles et ceux qui nous accueillent", a-t-il poursuivi.

Le ministre de la Santé a aussi confirmé que le gouvernement souhaitait revenir à "l'équilibre" du texte adopté en première lecture à l'Assemblée et s'opposera à certaines mesures votées en commission spéciale comme la technique dite de la ROPA - l'autorisation du don d'ovocytes dans un couple de femmes, si l'une d'elle souffre d'infertilité - , ou l'élargissement du diagnostic préimplantatoire à la recherche d'anomalies chromosomiques (DPI-A).

Ainsi "cette deuxième lecture n'est pas un match retour", a-t-il lancé à la fois aux oppositions et à la majorité.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a souligné de son côté que "l'interdit de la GPA (gestation pour autrui) reste une ligne rouge pour le gouvernement".

Et de préciser que "le gouvernement souhaite donc revenir à l'état de la jurisprudence antérieur" à une décision de la Cour de cassation du 18 décembre dernier.

"En France, lorsqu'une femme a accouché de l'enfant, elle est mère de l'enfant. L'acte d'état civil qui désigne une autre femme à sa place n'est pas conforme à la réalité et ne peut être transcrit", a-t-il insisté.

Rédaction avec AFP

 

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