Ces déclarations ont été formulées pour la première fois le week-end dernier dans une vidéo promotionnelle partagée par la présidence saoudienne de la sécurité de l'État sur Twitter.

Le féminisme n’est donc plus un crime en Arabie saoudite, mais l’homosexualité et l’athéisme le demeurent.

Ce changement - très relatif - s'inscrit dans une stratégie qui visent à adoucir l'image du royaume ultra-conservateur vis-àvis de l'étranger en particulier.

L’Arabie saoudite punit l’homosexualité et le travestissement à coups d'amendes, de coups de fouet publics, de castrations chimiques, de peines de réclusion à perpétuité, et même la peine capitale.

Le prince héritier Mohammed ben Salman commence à imposer une forme plus modérée d’islam et a même admis que l’Arabie saoudite n’avait "pas été normale" au cours des 30 dernières années. 

"Ce qui s’est passé au cours des 30 dernières années n’est pas l’Arabie saoudite. Ce qui s’est passé dans la région au cours des 30 dernières années n’est pas le Moyen-Orient", a-t-il déclaré lors d’une interview avec le quotidien The Guardian. 

"Après la révolution iranienne de 1979, les gens voulaient copier ce modèle dans différents pays, dont l’Arabie saoudite. Nous ne savions pas comment nous en occuper. Et le problème s'est répandu dans le monde entier. Le moment est venu de s'en débarrasser".  

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