L'association des étudiants en médecine condamne toute violence - Soupçons de bizutage à Caen

Soupçons de bizutage à Caen

L'association des étudiants en médecine condamne toute violence

L'association des étudiants en médecine de Caen condamne "avec la plus grande fermeté toute forme de violence, qu'elle soit physique, morale ou sexuelle", a-t-on appris jeudi dans un communiqué publié après l'ouverture d'une enquête de police liée à des soupçons de bizutage dans cette faculté.

E-llico.com / Actus

L'association des étudiants en médecine condamne toute violence
Soupçons de bizutage à Caen

Mis en ligne le 03/11/2017

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Bizutage Caen Homophobie

"Médiatiquement mise en cause dans le cadre d'événements festifs qu'elle a été amenée à organiser", l'association "Service de polycopie des étudiants en Professions de santé de Caen SPEPSC Corpo médecine de Caen" estime qu'un "débat autour de l'intégration des étudiants est légitime" mais elle "n'entend pas polémiquer par voie de presse sur d'éventuelles contrevérités", écrit-elle dans un communiqué diffusé mercredi sur son compte Twitter.

Le 24 octobre le parquet de Caen avait annoncé l'ouverture d'une enquête de police après que deux syndicats eurent signalé à la justice des faits de bizutage selon eux à la faculté de médecine.

Des étudiants sont notamment soupçonnés d'en avoir incité d'autres à des humiliations à caractère sexuel.

L'enquête porte sur des faits datant de 2016, selon le parquet qui n'était pas joignable jeudi. L'université de Caen Normandie a demandé "à l'ensemble des étudiants d'annuler tous les événements d'intégration ou de bienvenue prévus" les jours suivants et notamment le week-end d'intégration prévu pour les étudiants en médecine les 27 et 28 octobre.

Le SPEPSC Corpo Médecine de Caen promet "d'apporter son concours à la justice pour la manifestation de la vérité dans le respect nécessaire du secret de l'enquête".

Dans un courrier au président de l'université daté du 20 septembre, les syndicats SUD Education Calvados et Syndicat de Luttes Caen avaient dénoncé des pratiques de bizutage illégales "basées sur l'humiliation", et "souvent à caractère sexiste et homophobe", selon eux.

Selon les syndicats, les étudiants ont été "incités à des actes illégaux, allant de l'exhibitionnisme à faire des attouchements sexuels à des inconnu.e.s, ou encore tourner un film pornographique".

Le bizutage constitue un délit passible de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende.

Dans son communiqué l'association explique qu'elle accompagne les étudiants en médecine notamment en assurant un service de polycopie ou en organisant des événements sportifs. Elle assure être également à l'origine d'actions "de prévention et de sensibilisation à la santé publique".

(Source AFP)

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