Le Front national  annonce que des candidats auteurs de propos racistes ou homophobes vont passer en commission  - Elections départementales

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Le Front national annonce que des candidats auteurs de propos racistes ou homophobes vont passer en commission

Le Front national a annoncé que certains de ses candidats aux dernières élections départementales qui ont été pris en flagrant délit de propos racistes ou homophobes passeraient en commission de discipline les 28-29 mai prochains.

 

E-llico.com / Actus

Le Front national annonce que des candidats auteurs de propos racistes ou homophobes vont passer en commission
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Mis en ligne le 23/04/2015

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"Quelques dizaines de candidats" du Front national aux élections départementales sont convoqués en commission de discipline du parti les 28 et 29 mai - pour leurs propos racistes ou homophobes, a annoncé jeudi le secrétaire général du parti, Nicolas Bay, à l'AFP. Toutefois, la liste des candidats en question n'a pas été rendue piblique.

Lors de ces élections, les propos xénophobes, islamophobes, antisémites ou homophobes tenus par ces candidats sur les réseaux sociaux avaient été relevés par de nombreux médias, et le FN en avait suspendu certains.

Marine Le Pen, qui relativisait régulièrement le nombre de ces candidats auteurs de propos polémiques en rappelant le nombre de plus de 7.600 candidats FN pour ces élections, avait promis "une fermeté totale", disant souhaiter les voir exclus du parti. "Je suis en total désaccord avec ces gens-là. D'ailleurs en tant que présidente du Front national, je les suspends, je les convoque devant la commission des disciplines systématiquement, et ils sont en règle générale exclus du Front national", avait-elle affirmé mi-mars.

Ces commissions de discipline étaient initialement prévues mi-avril mais elles se déroulent "un peu plus tard que prévu compte tenu du délai de convocation" et d'instruction des dossiers, a expliqué le patron de l'administration du parti.

Une autre procédure disciplinaire est en cours, contre le président d'honneur du FN Jean-Marie Le Pen, qui doit répondre de ses propos polémiques début avril dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol et sur BFMTV - RMC devant le bureau exécutif du parti réuni en formation disciplinaire. Ce bureau exécutif se déroulera vraisemblablement lundi, comme l'ont confirmé plusieurs sources frontistes à l'AFP, sous réserve que le patriarche frontiste, 86 ans, récemment hospitalisé pour un "petit problème cardiaque", y assiste.

Parmi les dizaines de candidats convoqués fin mai, figurent Louis Noguès, conseiller municipal Front National au Mans qui a assimilé l’homosexualité à la zoophilie lors d'une réunion du conseil le 26 février dernier, Jean-Marc Buccafurri, candidat en Seine-Saint-Denis qui a publié sous pseudonyme sur Twitter un message traitant Najat Vallaud-Belkacem de "pute à PD" ou encore Chantal Clamer qui se présentait en dans le canton Pamiers 1 qui avait appelé à "éliminer sans hésitation par tous les moyens possibles" les musulmans et insulté les femmes homosexuelles.  

La plupart des cas avaient été dévoilés après le dépôt des candidatures. Dans ces cas, le FN n'a pas pu "désinvestir" les candidats, mais avait promis que s'ils étaient élus, ils ne siégeraient pas sous les couleurs frontistes.

Selon un décompte réalisé par le Huffington Post, sur 104 candidats épinglés par la presse, soit 1,4% de l'ensemble des candidats FN, aucun n'est parvenu à s'imposer lors de ces élections fin mars, même si 56 avaient franchi le cap du premier tour.

Lors des précédentes élections depuis l'arrivée de Marine Le Pen à la tête du FN en janvier 2011, le FN a dû à plusieurs reprises exclure des candidats auteurs de propos délictueux. Des plaintes d'associations antiracistes ont aussi été annoncées.

(Avec AFP)

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