Le maire d'Angers se défend de toute intention homophobe, 400 personnes manifestent - Affiches de prévention du sida

Affiches de prévention du sida

Le maire d'Angers se défend de toute intention homophobe, 400 personnes manifestent

Le sénateur-maire (LR) d'Angers, Christophe Béchu, s'est défendu mercredi de toute intention homophobe et de censure après le retrait, à sa demande, lundi, d'affiches de prévention du VIH mettant en scène des couples homosexuels.

E-llico.com / Actus

Le maire d'Angers se défend de toute intention homophobe, 400 personnes manifestent
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Mis en ligne le 24/11/2016

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"Vous avez des maires qui ont pris un arrêté, ce qui est un acte de police pour dire 'j'interdis', 'j'autorise', 'je décide'... Ce n'est absolument pas l'acte qui a été posé par la ville" d'Angers, a-t-il expliqué lors d'un point de presse.

"Aucun arrêté municipal n'a été pris", a-t-il dit, contrairement à celui décidé par la municipalité d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). "J'ai fait un courrier simple demandant au gestionnaire du réseau de mobilier urbain de retirer des affiches, pas partout, à proximité des écoles de ma ville", a souligné Christophe Béchu.

"La décision que j'ai prise, elle ne vise en aucune manière à interdire une campagne de communication ou quoi que ce soit, elle vise à restreindre à proximité des écoles la diffusion de ces messages sur le seul mobilier urbain", a insisté le maire d'Angers.

C'est le gestionnaire du réseau de mobilier urbain, JC Decaux, qui a décidé le retrait de toutes les affiches, une décision dont Christophe Béchu "a pris acte". "Ce que je regrette, ce n'est pas la décision de Decaux, c'est la décision initiale du ministère de la Santé", a-t-il ajouté. 

Coupures de presse à l'appui, le maire d'Angers faisait référence aux réserves que le ministère avait exprimées en octobre sur la campagne de prévention, envisageant dans un premier temps de la limiter aux réseaux et médias LGBT.

"Ce qui est absolument insupportable, c'est le fait qu'à partir d'une décision, on présente la position de la Ville et de la municipalité comme homophobe et hostile aux campagnes de prévention du VIH. Je ne demande pas, ni aux médias, ni aux Angevins de partager notre position, je leur demande de ne pas la caricaturer", a commenté Christophe Béchu, se disant "blessé" par la tournure prise par la polémique.

A l'appel de l'association Quazar d'Angers, centre lesbien, gay, bi et trans d'Angers avec d'autres associations, près de 400 personnes se sont réunies mercredi soir près de la mairie. Elles ont déposé un drapeau géant aux couleurs du mouvement LGBT sur le sol.

(Source AFP)

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