Israël
Le ministre revient sur ses propos sur les thérapies de conversion des homosexuels
Le ministre israélien de l'Education Rafi Peretz est revenu mardi sur des propos où il se disait en faveur des "thérapies de conversion" pour les homosexuels, après des appels à son limogeage.
E-llico.com / Actus
Le ministre revient sur ses propos sur les thérapies de conversion des homosexuels
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Mis en ligne le 17/07/2019
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Israël Rafi Peretz Thérapies de conversion
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Dans une lettre aux chefs des établissements scolaires à Tel-Aviv, Rafi Peretz a affirmé qu'il n'avait jamais "proposé des thérapies de conversion" à aucun des élèves qu'il avait eus avant d'entrer en politique.
"Je sais que les thérapies de conversion ne sont pas bien, c'est ma position sans équivoque", a-t-il écrit. "Je réalise que cela (...) ne correspond pas à la nature humaine, suscite de la souffrance plus que de l'aide et peut mettre en danger des vies avec des suicides qu'on peut éviter", a-t-il ajouté.
Le ministre a encore affirmé que ses propos avaient été mal interprétés. "Je n'aurais jamais pensé, et je n'ai certainement jamais dit, que ce type de thérapie devrait faire partie du système éducationnel", a-t-il dit.
Interrogé samedi par la chaîne 12 pour savoir s'il était en faveur des "thérapies de conversion" et s'il pensait pouvoir "changer un homosexuel", Rafi Peretz, également rabbin, a répondu: "Je pense qu'on peut (...) J'ai une connaissance approfondie de l'éducation et je l'ai fait aussi". Il a évoqué le cas d'un étudiant qui lui avait confié être homosexuel et à qui il avait conseillé de "bien réfléchir".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a accueilli au sein de son gouvernement l'Union des partis de droite dirigée par Rafi Peretz après les législatives du 9 avril, a jugé ces propos "inacceptables".
Mais Benjamin Netanyahu, qui dirige ce qui est perçu comme le gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël, n'a manifesté aucune intention de limoger le ministre comme l'ont demandé des membres de l'opposition.
Les "thérapies de conversion" ont été largement reconnues, y compris par le ministère israélien de la Santé, comme préjudiciables pour ceux qui les subissent.
Rédaction avec AFP
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