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Les nouvelles règles relatives aux athlètes trans dévoilées après les JO de Tokyo

Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé qu'il attendrait la fin des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 pour publier de nouvelles directives sur les athlètes transgenres.

E-llico.com / Actus

Les nouvelles règles relatives aux athlètes trans dévoilées après les JO de Tokyo
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Mis en ligne le 05/03/2020

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Le CIO travaille actuellement sur un "cadre" destiné à protéger l'inclusivité, la sécurité et l'équité des athlètes transgenres dans le sport. Celui-ci s'appuiera sur des données et des recherches des secteurs scientifique et des droits de l'homme.

Il avait espéré terminer son travail avant les Jeux olympiques de cette année, mais a décidé d'attendre afin d'éviter de perturber les épreuves de qualification.

Prenant la parole mercredi, le directeur médical et scientifique du CIO, Richard Budgett, a déclaré qu'un changement de politique si proche de l'événement ne serait pas "éthiquement ou légalement équitable".

Il a déclaré que les discussions ont été "un processus très difficile, très sensible et il n'y a pas de réponse facile", ajoutant: "Tout ce qui sera mis en place bouleversera sans aucun doute beaucoup de gens… D'une manière ou d'une autre, nous devons trouver un juste équilibre."

Au moins trois femmes trans participeront à Tokyo 2020 parmi les 11.000 athlètes cis, dont la cavalière de BMX freestyle Chelsea Wolfe des États-Unis, la volleyeuse brésilienne Tifanny Abreu et l'haltérophile Laurel Hubbard de Nouvelle-Zélande.

Un compromis publié en 2015 a permis aux femmes trans de concourir dans les catégories féminines moyennant une série de conditions, notamment celle selon laquelle l'athlète doit déclarer publiquement que son identité de genre est femme, la déclaration ne pouvant être modifiée pendant au moins quatre ans.

Les directives précédentes fixaient un niveau autorisé de testostérone, mais le test de testostérone est une question qui divise. 

Le test obligatoire a été condamné par le Conseil des droits de l’ONU comme étant "inutile, humiliant et nocif".

Le cas de Caster Semenya, une athlète féminine cis avec des niveaux de testostérone naturellement élevés, a mis ce problème en évidence.

La championne d'Afrique du Sud du 800 mètres se bat pour contester les règles de l'athlétisme sur la testostérone. Elle pourrait obtenir une décision dans quelques semaines dans une affaire en appel devant la Cour suprême suisse.

 

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