À quelques jours de l'examen par les sénateurs du projet de loi ouvrant la PMA aux couples de femmes, quelques dizaines de manifestants anti-PMA ont investi samedi l'esplanade de La Défense, à l'appel du collectif d'associations Marchons Enfants, mené par la Manif pour tous (photo).

Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de France au cours du week-end et des tensions se sont produites, à Lyon notamment. 

Un millier de personnes a défilé dans le centre-ville et s'est retrouvé  face à des contre-manifestants, notamment féministes. Les forces de l'ordre ont réagi pour éviter la confrontation physique, faisant usage de gaz lacrymogènes pour les séparer.

Les manifestants, proches de la Manif pour tous, ont défilé derrière un bébé géant de 4 mètres de haut, couvert d’un code-barre et destiné à symboliser la "fabrique des bébés payés par les Français", comme le disait une banderole de tête.

Des mobilisations ont été constatées à Rennes, Angers - où des heurts ont opposé manifestants et contre-manifestants ou encore Toulouse. 

Quelques centaines de manifestants anti-GPA-PMA se sont également réunis à Dijon, encadrées par un important dispositif policier. "Business is business, Sperme is money" ou "Non à la science sans conscience", comptaient parmi les panneaux brandis dans le cortège, dont la banderole de tête dénonçait un projet de loi "ni éthique ni bio".

Dimanche, à Paris, environ un millier d'opposants à la PMA pour toutes ont manifesté devant le ministère de la Santé. "Ils profitent du contexte pour tenter d’avancer en catimini alors même que la vie politique est réduite à sa plus simple expression, qu’il n’y a plus vraiment de débats entre la majorité et les oppositions mais heureusement vous êtes là", a lancé Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif pour tous.

Rédaction avec AFP

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