"On a affaire à des communications qui sont passées entre un majeur et une autre personne qui se fait passer comme majeur. Est-ce que c'est du pénal ? Non. Le parquet le dit, la défense le dit et le juge le dit également", a déclaré à l'AFP le conseil du prêtre, Me Frédéric Doyez, en confirmant une information du Progrès.

"Nous sommes dans une situation de vie privée qui pour un prêtre pourrait être choquante, peut-être, mais qui en soi n'est pas pénalement répréhensible", a-t-il ajouté.

Laissé libre sous contrôle judiciaire après sa mise en examen, le prêtre avait été suspendu par l'archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin, qui avait alors fait part de "sa consternation" dans un communiqué. Le diocèse n'a pas souhaité faire de commentaires sur le non-lieu mercredi.

Le 18 mai 2014, les parents d'un adolescent fugueur de 14 ans avaient signalé sa disparition et des "investigations d'ordre téléphonique" avait conduit à l'ecclésiastique lyonnais, qui avait expliqué avoir rencontré le garçon sur un site de rencontres homosexuelles.

"Mon client n'a jamais reconnu les faits", a souligné mercredi Me Doyez en évoquant le "soulagement" de cet homme "éprouvé" après 14 mois d'enquête.

(Source AFP)