Censure / Homophobie
Plusieurs maires LR interdisent des affiches de prévention du sida montrant des homosexuels
La municipalité d'Aulnay-sous-Bois a pris un arrêté interdisant la diffusion d'une campagne de prévention contre le sida montrant des couples homosexuels, jugeant les affiches contraires aux "bonnes moeurs".
E-llico.com / Actus
Plusieurs maires LR interdisent des affiches de prévention du sida montrant des homosexuels
Censure / Homophobie
Mis en ligne le 22/11/2016
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Aulnay-sous-Bois Les Républicains Bruno Beschizza Censure Prévention Sida
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Cette campagne de prévention, lancée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, met en avant des couples d'hommes ou de femmes avec des messages tels que "Aimer, s'éclater, s'oublier. Les situations varient. Les modes de protection aussi".
A Angers, également dirigé par un maire Les Républicains (LR), les affiches de la même campagne ont aussi été retirées. Une source proche de JC Decaux a expliqué à l'AFP qu'une dizaine de villes sur les 130 où la campagne est diffusée avaient écrit à la société d'affichage pour demander de retirer les affiches.
Contractuellement l'entreprise est obligée de le faire à partir du moment où elle reçoit une demande écrite d'une municipalité, a-t-on précisé.
Dans un arrêté signé lundi, le maire Les Républicains d'Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza (photo) considère que ces affiches sont "contraires aux bonnes moeurs et à la moralité" et "portent atteinte à la dignité au risque de heurter la sensibilité de l'enfance et de la jeunesse".
L'arrêté précise que ces affiches, diffusées notamment sur les abribus, "devront être retirées ou masquées".
Bruno Beschizza a affirmé auprès de l'AFP avoir été alerté au cours du week-end par des parents inquiets. "On est sur une campagne qui n'est pas tout-public", estime-t-il, critiquant l'association des messages et des images et soutenant qu'il aurait pris le même arrêté si les affiches avaient mis en avant des couples hétérosexuels.
Dans un tweet, Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis a condamné l'initiative : "Cette droite pense que l'homosexualité est une maladie dont il faut protéger les enfants. #pathétique. L'homophobie tue !#loveislove"
(Source AFP)