Sarkozy, désormais contre l'abrogation, assume avoir évolué - Mariage pour tous

Mariage pour tous

Sarkozy, désormais contre l'abrogation, assume avoir évolué

Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, a assumé jeudi avoir "évolué" sur la question du "mariage pour tous", qu'il ne souhaite désormais plus abroger après l'avoir prôné en 2014.

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Sarkozy, désormais contre l'abrogation, assume avoir évolué
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Mis en ligne le 16/09/2016

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Nicolas Sarkozy Présidentielle Mariage gay

"C'est un sujet tellement personnel, c'est vrai. J'ai réfléchi, j'ai évolué, j'ai hésité", a reconnu Nicolas Sarkozy, ironisant ensuite sur ceux qui "ont des idées très tranchées".

"Je suis un homme qui a des convictions, ces convictions sont assises sur 40 ans de vie politique" s'était-il défendu auparavant. "C'est un sujet très difficile, très privé, jamais je n'aurais pu imaginer qu'on parle autant de la vie sexuelle dans le débat politique", a-t-il aussi dit, réduisant l'homosexualité à une question de sexualité et de vie privée.

L'ancien chef de l'État en a profité pour critiquer François Hollande qui selon lui a fait du débat une opposition entre "les Français modernes, ceux qui comprenaient, et les ringards", opposés au mariage des homosexuels.

Nicolas Sarkozy, qui a indiqué en début d'année dans son ouvrage "La France pour la vie" qu'il était désormais opposé à l'abrogation du mariage pour tous, s'était prononcé fin 2014 pour cette abrogation, devant des militants de Sens Commun favorables à cela, lors de la campagne pour la présidence de l'UMP.

"Je pense, après y avoir réfléchi très profondément, que la France a bien d'autres problèmes que rouvrir la guerre sur le mariage pour tous", a encore expliqué l'ancien président. "Je dis aux homosexuels qu'on ne les démariera pas, ils pourront se marier, par ailleurs je précise que je suis opposé à la gestation pour autrui pour les couples homosexuels comme pour les couples hétérosexuels, très opposé à la fiscalisation des allocations familiales" a détaillé Nicolas Sarkozy.

Interrogé sur la colonne vertébrale de ses convictions, Nicolas Sarkozy a répondu par l'une de ses citations favorites: "Quand je m'ausculte, je m'inquiète, quand je me compare, je me rassure."

(Avec AFP)

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