La nomination, le 21 septembre, de Faisal bin Hassan Trad (à gauche sur la photo) représentant du Royaume d’Arabie saoudite, à la tête du Conseil, des droits de l’homme de l’ONU à Genève, entame la crédibilté de cette instance.

Ce comité stratégique composé de cinq diplomates est chargé d’observer les atteintes aux droits de l’homme dans le monde.

L'oganisation UN Watch n'a d'ailleurs pas manqué de réagir à cette décision et a jugé "scandaleux que les Nations unies choisissent un pays qui a décapité cette année plus de personnes que l’Etat islamique".

L'Ararbie Saoudite a sans doute le pire dossier au monde en matière de liberté religieuse et de droits des femmes.

Le pays bafoue également les droits des personnes LGBT et persécute les minorités sexuelles.

L’homosexualité y est passible de la peine de mort. 

Dans un communiqué, l’Inter-LGBT dénonce "une insulte aux ONG et aux militant-e-s des droits humains qui luttent dans des contextes souvent hostiles, parfois au risque de leur vie'.

"Nous ne cessons de dénoncer les outrages quotidiens aux droits et à la protection de tous : femmes, enfants, étrangers, chiites, gays, lesbiennes, bis, trans, opposants politiques, etc. Toutes les minorités sont en danger en Arabie Saoudite", explique Arnaud Gauthier, porte-parole aux questions internationales de la fédération.

L'Inter appelle Laurent Fabius ainsi que la délégation française permanente auprès du Comité des Droits de l'Homme de Genève "à dénoncer cette mascarade avec une grande fermeté".