Un humoriste de France Inter chante <I>Jésus est pédé</I> en réaction à la tentative de censure de Netflix - Religion / Polémique

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Un humoriste de France Inter chante Jésus est pédé en réaction à la tentative de censure de Netflix

Vendredi dernier, France Inter a diffusé une version parodique de la chanson "Jésus revient" dans l'émission humoristique "Par Jupiter" en réaction à la tentative de censure exercée au Brésil sur "La première tentation du Christ" suscitant des réactions d'indignation à droite.

E-llico.com / Actus

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Mis en ligne le 13/01/2020

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L'humoriste Frédéric Fromet est revenu sur la fiction "La première tentation du Christ" menacée de censure par la justice brésilienne.

"La première tentation du Christ", disponible sur Netflix depuis le 3 décembre, raconte sur le ton de la comédie loufoque une soirée familiale surprise au cours de laquelle Jésus arrive en compagnie d'un autre homme, visiblement homosexuel. Ce scénario a suscité la colère des associations catholiques brésiliennes et des milieux conservateurs.

Pour évoquer cette situation, l'humoriste de France Inter a choisi d'interpréter un morceau intitulé "Jésus est pédé", sur l'air de "Jésus revient". "Jésus, Jésus, Jésus est pédé, j’vois pas pourquoi ça dérangerait", débute-t-il dans son titre de plus de deux minutes. Avant d'ajouter quelques instants plus tard : "Jésus, Jésus, Jésus est pédé, membre de la LGBT, du haut de la croix pourquoi l’avoir cloué, pourquoi ne pas l’avoir enculé".

A la fin du morceau, Charline Vanhoenacker a rappelé que "le droit au blasphème est un droit, qui si on ne l’utilise pas s’use, et qu’on est Charlie". 

Sur Twitter, l'avocat Gilles-William Goldnadel a réagi à cette chanson. "Il est effectivement moins risqué pour un petit rebelle de studio capitonné et sans le moindre talent de s’en prendre à Jesus qu’au prophète. Cette radio de service public est notre croix et notre purgatoire", indique-t-il.

"Les 'rebelles' de notre époque: pleutres, soumis, sans talent. Et puis, à taper comme un sourd sur la religion catholique, on ne risque pas la rafale de Kalachnikov ou l’égorgement...”, a tweeté le maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du Front national.

Nadine Morano, eurodéputée LR s’en prend quant à elle à la "bêtise crasse" de Frédéric Fromet, et appelle la patronne de France inter, Sibyle Veil, à sévir. 

Du côté du Rassemblement national, l’eurodéputé RN Jérôme Rivière fustige dans un tweet "la provocation à deux balles" de l’humoriste. 


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