Un kiss-in à République en guise de contre-Manif pour tous - <I>Faites l'amour, pas la gayre</I>

Faites l'amour, pas la gayre

Un kiss-in à République en guise de contre-Manif pour tous

"Qui êtes-vous pour nous juger?" Un "kiss-in" a réuni dimanche une centaine de personnes à Paris, notamment des couples homosexuels venus "répondre à la haine propagée par la Manif pour tous en se faisant des bisous".

E-llico.com / Actus

Un kiss-in à République en guise de contre-Manif pour tous
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Mis en ligne le 17/10/2016

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"Le but du jeu était de ne pas laisser la rue à la Manif pour tous", dont 24.000 sympathisants, selon la police, défilaient dans le même temps dans l'ouest de la capitale, et "de répondre à un acte de haine par un acte d'amour", a expliqué Jacky Majda, fondateur du collectif "Touche pas à mon mariage pour tous", à l'origine de ce troisième "kiss-in".

"Quel que soit le prochain président, il ne reviendra pas sur la loi Taubira. Le prochain combat, c'est l'ouverture de la PMA (procréation médicale assistée, ndlr) aux couples de femmes et la GPA 'éthique', c'est-à-dire sans contrepartie financière", a ajouté cet enseignant.

Sur des pancartes, on pouvait lire: "Faites l'amour, pas la gayre", "Et le fils d'une vierge, c'est pas contre-nature, ça?" ou encore "Dans mon genre je suis pas mâle".

Au pied de la statue de place de la République, des jeunes filles s'époumonent: "la Manif pour tous, c'est dégueulasse", "anti-patriarcat", "changement d'état civil et PMA pour tous, sinon ça va péter".

Au mugissement d'une corne de brume, des couples gays et lesbiens s'embrassent langoureusement. Parmi eux, Elodie et Amélie Voisin-Branchereau, qui se sont mariées fin août. Pour ces trentenaires, si la loi autorisant le mariage des couples homosexuels a contribué à "libérer la parole homophobe", elle a permis à l'inverse à "beaucoup d'homosexuels de se libérer".

"Dans les familles, beaucoup de jeunes ont fait leur coming-out à ce moment-là", affirme Elodie. En fauteuil roulant à la suite d'une agression homophobe, Jean-Christophe Huk, 50 ans, enlace tendrement son compagnon. Mais prévient: "La prochaine fois, on répondra par des coups."

(Source AFP)

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