Tous les chefs de partis fédéraux étaient présents, à l'exception notable du leader du parti conservateur (PCC, droite) et Premier ministre sortant, Stephen Harper, absent chaque année depuis les neuf ans d'existence de cet événement.

"Son absence chaque année montre son manque total d'intérêt quand il s'agit de protéger les droits de la personne partout au Canada", a commenté son adversaire et chef du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) Thomas Mulcair.

Interrogé sur les engagements du parti libéral (PLC, centre) pour la communauté LGBT, Justin Trudeau a garanti qu'il défendrait leurs droits. "Le parti libéral a promis de modifier les règlementations que ce soit le transport aérien ou le changement de genre sur les passeports", a expliqué le chef libéral. "Nous allons défendre les droits de tous les Canadiens et en particulier ceux des personnes trans".

"Les trans qui représentent 3% de la communauté LGBT ont été dans l'ombre de cette dernière, il faut qu'on leur laisse de la place", a commenté pour sa part l'organisateur de l'événement et porte-parole de Fierté Montréal, Jasmin Roy.

Moins excentrique et plus familial, le défilé de la fierté homosexuelle a évolué ces dernières années, reflétant davantage les réalités de l'homoparentalité.

Les participants ont observé une minute de silence en mémoire des victimes du VIH et de l'homophobie. Le jaune, qui représente la vie, la guérison et la lumière, était porté par la plupart des participants. Chaque année, le défilé revêt l'une des couleurs de l'arc-en-ciel, symbole du mouvement LGBT.

(Source AFP)