Dans de nombreuses régions, la pandémie a accru les inégalités, les discriminations et la répression, a indiqué l'organisation à l'occasion de la publication de son rapport annuel mercredi. De nombreux États ont abusé de la crise pour restreindre davantage l'état de droit et la liberté d'expression.

Le rapport note également une détérioration de la situation des minorités sexuelles et de genre, qui sont souvent des boucs émissaires: "Dans certains pays, les dirigeants politiques ou religieux ont blâmé les groupes défavorisés et les ont accusés de propager le virus. Dans certains pays d'Asie du Sud, les musulmans ont fait face aux allégations, dans certains pays africains et européens, les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres et les intersexes (LGBTI) figuraient parmi les accusés", indique le rapport.

La violence domestique est également un problème: "Pendant le confinement, de nombreuses femmes et membres de la communauté LGBTI ont dû vivre sous un même toit avec des personnes qui les maltraitaient." L'organisation de défense des droits de l'homme a donc exigé que "les reculs concernant les droits des femmes et des personnes LGBTI doivent être stoppés de toute urgence par une action concertée".

En Europe, le rapport critique plusieurs pays de l'UE, la Pologne, la Hongrie et la Roumanie, pour leurs initiatives anti-LGBT. Le rapport confirme également que les minorités sexuelles et de genre sont exposées à "la discrimination et la persécution" en Russie.

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