Rebapisté Chéries-Chéris depuis 2009, cet événement culturel prend un virage neuf sous la présidence de la comédienne Pascale Ourbih, avec une équipe renouvelée et notamment Hervé Joseph Lebrun comme délégué général.

Pendant dix jours, le festival propose des oeuvres importantes, inédites et engagées et décernera pour la première fois des prix à l’instar des plus grands festivals de films LGBT européens.

Pour cette édition, les thématiques "Droits LGBT", "Cinéma trans et FtM" et les cycles "post-féminisme" et "documentaires français" sont développés lors de séances accompagnées de débats.

L'homosexualité féminine aura une place de choix cette année grâce à une programmation lesbienne renforcée et visible dès l'ouverture avec la projection en avant première de "Gigola" (interprétée par Lou Doillon) puis samedi de "The Owls", un thriller lesbien.







A l'affiche encore, "Viola di mare" de Donatella Maiorca sur la relation impossible de deux femmes dans un village sicilien (dimanche), "En 80 jours" , film espagnol sur le thème du coming out mais à 70 ans passés.







Parmi les films en compétitions signalons en particulier "Brotherhood", premier film du Danois Nicolo Donato qui raconte une passion amoureuse se noue entre Lars et le mentor d'un groupe de néo-nazis organisant des raids contre les Arabes et les homosexuels ou "Uncle David", histoire troublante entre un oncle et son neveu interprété par la gay porn star Ashley Ryder.

Hors compétition le "L.A. Zombie" de Bruce LaBruce avec François Sagat fera évènement à n'en pas douter. A voir aussi, "Le Secret d'Antonio" du Philippin Joselito Altarejos sur un garçon de quinze ans qui commence à découvrir sa sexualité.

Côté documentaires, il faudra voir "Le Gai Tapant" sur le créateur de Gai Pied et militant de la déportation homosexuelle que fut Jean Le Bitoux.

Plus d'infos sur : www.ffglp.net.