Genet est mort le 15 avril 1986, mais son oeuvre est devenue "classique" et continue d'être lue. Oubliée la censure dont il fut victime pour cause de "pornographie" dans les années 40 et 50.

Si ses "classiques" restent édités en collections populaires, de nouveaux textes apparaissent à l'occasion de ce centenaire ainsi qu'une série de portraits et biographies.

Gallimard publie deux inédits, "Lettres à Ibis" (collection "L'arbalète"), sa correspondance de 1933 aux années 40, et un très grand format, "La Sentence", à propos de la justice, suivi de "J'étais et je n'étais pas", sorte de poème en prose.

"L'Arbalète", où furent publiés ses premiers écrits, réédite aussi "Le Funambule", texte de 40 pages sur son amant Abdallah Bentaga.

Pascal Fouché et Albert Dichy publient également à "L'Arbalète" une version enrichie de leur biographie, avec des informations inédites, "Jean Genet, matricule 192.102", le numéro attribué à Genet par l'Assistance publique.

"Jean Genet à 20 ans" de Louis-Paul Astraud est publié au Diable Vauvert et "Le dernier Genet" d'Hadrien Laroche chez Flammarion.

Dans la collection "Tel" reparaît "Saint Genet comédien et martyr" de Jean-Paul Sartre et "Querelle de Brest", accompagné d'un DVD du film de Fassbinder.

"L'ennemi déclaré" ressort chez Folio et "Splendid's", suivi de "Elle", sont publiés par Folio Théâtre.

Côté poésie, "Le condamné à mort" vient de faire l'objet d'un album enregistré par Etienne Daho et Jeanne Moreau (Naïve).