Avec près de trois millions d'utilisateurs à travers le monde, Grindr est devenu en quelques mois la plateforme de rencontres favorite des gays séduits par son système de géolocalisation.

Mais la sécurité de Grindr serait grandeument défaillante, sinon inexistante.

En effet, un hackeur australien a trouvé le moyen de pénétrer la base de données de l'application et réussi à capter leurs données personnelles parfois les plus intimes. Des données qu'il a même rendu publiques sur un site, qui a été fermé il y a une semaine sous la menace de poursuites engagées par Grindr.

Grindr cherche à minimiser l'ampleur du problème et a déclaré la semaine dernière, que seul un nombre restreint d'utilisateurs australiens avaient été touchés par le piratage du hacker.

L'entreprise a toutefois concédé devoir prendre des mesures urgentes pour mieux protéger la sécurité de ses utilisateurs.

Selon un expert sollicité par un quotidiende Sydney, l'application "n'a aucune véritable sécurité" et a été "mal conçue".

Interrogé par le site PinkNews.co.uk, le fondateur de Grindr, Joel Simkhai, a déclaré : "Nous ne cessons d'améliorer notre plate-forme pour en accroître la sécurité à travers nos réseaux. Nous publierons une mise à jour pour nos applications dans les jours à venir afin d'en améliorer la sécurité. Les utilisateurs seront avisés par messagerie lorsque la mise à jour sera disponible. Ils peuvent être assurés que Grindr ne conserve pas l'historique des chats, ni ne détient des informations relatives aux carte de crédit ou des adresses".

L'application Grindr, qui rassemble des millions d'utilisateurs depuis près de trois ans, peut être utilisée sur iPhone, Blackberry OS et Android dans 192 pays à travers le monde.