Barbara, de son vrai nom Monique Andrée Serf, a été emportée à l'âge de 67 ans par une infection respiratoire foudroyante.

Le 15e anniversaire de la disparition d'une des plus grandes dames de la chanson française est marqué par la sortie de l'intégrale de ses chansons en 19 CD et plus de 350 titres, chez Mercury/Universal (149,99 euros).

Le luxueux coffret, intitulé "Une femme qui chante", rassemble tous ses enregistrements réalisés sur les labels Decca, Pathé, Odéon, CBS et Philips.

Parmi les inédits, il comprend notamment la captation de sa première prestation à l'Olympia, le 22 janvier 1968.

S'y trouvent également des enregistrements jamais publiés, dont une version chantée de "Même si tu revenais" de Claude François, "Nous ne sommes pas des anges" de Serge Gainsbourg, "Les zozos", "Ce n'est rien" ou "L'ombre et la lumière" en duo avec Johnny Hallyday.

Le coffret s'accompagne d'un livre avec une discographie détaillée, des photos inédites et des textes de Marie Chaix, sa secrétaire à partir de 1966, et du biographe Didier Millot.

Un double et un triple best-of, un double CD "Live à Pantin 81" et un coffret de deux DVD sont également disponibles.

Toujours au rayon disques, Daphné, poussée par le critique musical d'Europe 1 Thierry Lecamp, s'est lancée dans le difficile exercice de la reprise sur "Treize chansons de Barbara" (Naïve).

Recueil et témoignages

La jeune chanteuse, aux cheveux de jais et à la voix caressante, est accompagnée par Benjamin Biolay ("Dis, quand reviendras-tu ?"), Jean-Louis Aubert ("Göttingen") et Dominique A ("La dame brune") sur des versions toutes en retenue.

Plusieurs livres sortent également à cette occasion. Les éditions L'Archipel publient une édition revue et augmentée de "Barbara L'intégrale", remarquable recueil des textes de l'auteur-compositrice-interprète, accompagnés d'explications fouillées.

Les Editions Textuels remettent en vente "Barbara. A demain, je chante", beau portrait en photos et témoignages signé par le critique musical Didier Varrod.

Grand connaisseur et membre fondateur de l'association Barbara Perlimpinpin, détentrice d'un important fonds patrimonial autour de l'artiste, Didier Millot publie "Je me souviens... Barbara" (éd. Artena).

Sur la scène du Théâtre du Palais Royal, c'est Roland Romanelli, qui fut son musicien, arrangeur et directeur artistique pendant 20 ans qui fait revivre "sa" Barbara.

Il s'est entouré de celui qui lui a succédé auprès de "la dame qui chante", Sergio Tomassi, et de la jeune Rébecca Mai, pour un hommage musical : "Les dimanches de Barbara".

Au Théâtre des Nouveautés, la comédienne hongroise Enikö S. s'empare également du répertoire de la chanteuse dans "Barbara, l'amour et rien d'autre".

(Source AFP)