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Les rues du Marais résonnaient fortement du son de la langue de Shakespeare le week end dernier. En effet, nombreux étaient les visiteurs étrangers ayant rallié Paris pour la quatrième édition de Paris Fetish.

Anglais et Allemands en majorité, mais aussi Belges, Hollandais, Italiens, Européens du nord et de plus en plus d'Américains sont venus grossir les rangs de provinciaux et de parisiens qui ont fait le succès de Paris Fetish 2017.

Avec un bon tiers de fétichistes venus d'un peu partout en Europe et même au delà, ce quatrième week-end Paris Fetish a confirmé son statut de meeting international qui compte.

Beaucoup des soirées ont connu une fréquentation supérieure à l'année passée. 

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La soirée "Players" a ainsi doublé son nombre d'entrées. Ce rendez-vous fétiche dédié aux amateurs de sportswear entre mecs, qui avait été l'une des innovations l'an dernier, rencontre manifestement un public nouveau qui régénère la scène fétichiste.

300 gars ont répondu présent cette année et ont ainsi pu danser sur les mix du DJ Mog, tout en profitant du bar ou de la darkroom spécialement aménagée pour l’occasion. La soirée a réuni un joli "pack" de jeunes - et beaux - gosses dans un esprit cool et fraternel.

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"Nous le voyons, le monde du fétichisme est devenu intergénérationnel et est en pleine évolution, explique Peter, l'un des organisateurs de la soiirée. Avec Players nous offrons une soirée où chacun peut profiter de la soirée dans la tenue de sports ou de sportswear qu’il affectionne. C’est une soirée fétichiste mais qui n’est pas pour autant autocentrée sur le sexe, dans un lieu qui n’est pas un sexe club". 

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Le lendemain soir, le sexe avait son "temple" et il a fait le plein d'adeptes lui aussi.

1.700 participants se sont massés dans les 1.000m2 spécialement aménagés de la Bruthal Party, un record d'affluence pour la fetish party organisée par RoB Paris depuis 2014.

Les organisateurs avaient poussé les murs en installant des grandes tentes sur une pelouse extérieure pour l'accueil et le vestiaire afin d'agrandir encore l'espace.

Avec une organisation impeccable, cette édition a été saluée par tous les hardeurs venus prendre du bon temps... même davantage.

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De 21h30 à 5h30 du matin, la gigantesque zone sexe n'a pas désempli. Ce qui n'a pas empêché le toit terrasse ni le dance floor d'être bondés eux aussi.

Gros succès aussi pour le photocall de l'Enipse, agrémenté cette année de la présence de Sergen, le modèle fétiche de RoB Paris.

En quatre édition, la Bruthal Party est incontestatblement devenue la plus grande soirée fétiche de France et la locomotive de ce week end de plus en plus renommé. 

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Mais Paris Fetish ne se résume pas à cette grosse soirée. Le week end proposait pas moins de 20 rendez-vous thématiques.

La "Full Leather", au Full Metal, a confirmé le succès de 2016 avec un dress code impressionnant.

Le latex était à l'honneur avec une expo spéciale au bar La Mine qui est un peu le carrefour de Paris Fetish pendant quatre jours avec ses apéritifs quotidiens. Mais aussi au Krash qui accueillait la "Wild Rubber".

Le Secteur X, sponsor de Paris Fetish, affichait une "Oï" et une "Piss Play" qui ont rencontré leur public. Idem pour le Mensch et ses soirées "Macho" et "Uniformes". 

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Comme le confiait dimanche un des 15 Misters fétichistes internationaux venus spécialement à Paris pour l'occasion, Paris Fetish est un marathon crevant pour qui veut profiter à fond du programme.

Moment de visibilité unique pour la communauté fetiche, Paris Fetish annonce déjà une cinquième édition pour Mai 2018. 

(Photos Cox, Enipse et Agenda Q)

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