Projet de loi / Gouvernement
Retailleau persiste à s'opposer au remboursement de la PMA pour les couples de femmes
Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat, a défendu le principe de non remboursement de la PMA pour les couples de femmes sur Franceinfo alors que le Sénat délibère jusqu'au 4 février sur le projet de loi du gouvernement.
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Retailleau persiste à s'opposer au remboursement de la PMA pour les couples de femmes
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Mis en ligne le 22/01/2020
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"Si une femme recours à la PMA, la grossesse sera prise en charge, évidemment, mais l'accès à la technique n'étant pas un soin, il n'y aura pas de remboursement de la sécurité sociale. Nous l'avons voté hier", a expliqué mercredi sur franceinfo Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat.
Le Sénat devrait donner son aval à la version du texte adoptée en commission, qui réserve la prise en charge par l'assurance maladie aux demandes fondées sur un critère médical. "Pas de soin", "pas de prise en charge" "On considère que ce n'est pas un soin", et qu'il n'y a pas d'impératif de santé comme l'IVG, estime Bruno Retailleau.
"Quand il n'y a pas de soin - c'est le code de la sécurité sociale - il n'y a pas prise en charge" a soutenu Bruno Retailleau.
Le sénateur, opposé de longue date aux droits des personnes LGBT, ne veut pas non plus reconnaître qu'un enfant né de PMA puisse avoir deux mères : "On ne voit pas au nom de quoi il faudrait bouleverser tout l'échafaudage juridique de la filiation. Ce que nous proposons, c'est que la mère qui accouche soit reconnue comme la seule mère.
La "mère d'intention", elle, peut tout à fait adopter et cela ne bouleverse rien" juge le sénateur de Vendée. "Tant qu’on n’a pas prouvé que l’absence de père n’est pas un préjudice possible pour les enfants, il faudrait adopter une mesure de prudence", estime l'élu qui reste donc sur des positions très conservatrices.
"Notre électorat a souvent été très déçu par une droite qui s’est laissé aller à cette fausse idée de la modernité", a-t-il défendu au micro de Franceinfo.
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