"Zéro transmission en 2030, c'est notre objectif: nous l'atteindrons", a déclaré la candidate PS à la présidentielle en soulignant le bilan de l'association "Vers Paris sans sida", créée en septembre 2016, qui "a permis de faire baisser l'incidence du VIH dans notre ville dans des proportions inédites".

Cette association a pour but de mettre en oeuvre la déclaration, signée en 2014 à Paris, d'une vingtaine de villes du monde engagées à en finir avec le sida d'ici 2030. Un engagement qui "a permis d'accélérer, partout dans le monde, le déploiement de la PrEP (traitement préventif, NDLR) et la diffusion du message sur le traitement antirétroviral comme outil de prévention de la transmission du VIH", a estimé l'élue socialiste.

En inaugurant la place située métro Saint-Paul, dans le Marais, quartier gay historique, Mme Hidalgo a souligné "l'histoire singulière" de Paris "avec ce combat": découverte du virus à l'Institut Pasteur en 1983, création des associations Aides, Arcat, Sidaction, actions des militants d'Act Up dont les images, "comme le préservatif géant sur l'Obélisque de la place de la Concorde le 1er décembre 1993, feront le tour du monde".

Touchée à partir de la fin des années 1980, "des années noires pour Paris", la capitale "a perdu près de 10.000 de ses enfants à cause du sida", a encore rappelé Anne Hidalgo, fustigeant ceux qui "pensent encore que c'est la maladie des homosexuels et des drogués, une maladie qui ne les concerne pas".

Les courbes des infections au VIH ne baissent pas assez rapidement pour atteindre l'objectif d'une éradication de la maladie d'ici à 2030, alertait lundi dans un rapport l'organisation de l'ONU chargée de la lutte contre le sida (Onusida), signataire de la Déclaration de 2014.

Rédaction avec AFP

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