Alain Soral conteste sa condamnation à trois mois ferme en Suisse - Propos homophobes

Propos homophobes

Alain Soral conteste sa condamnation à trois mois ferme en Suisse

L'essayiste français d'extrême droite Alain Soral, condamné en Suisse à trois mois de prison ferme pour des attaques homophobes, a fait opposition à la décision.

E-llico.com / Actus

Alain Soral conteste sa condamnation à trois mois ferme en Suisse
Propos homophobes

Mis en ligne le 06/04/2022

Tags

Alain Soral Homophobie Suisse

Sur le même sujet

L’idéologue d’extrême droite Soral condamné à trois mois ferme en Suisse
Propos homophobes
L’idéologue d’extrême droite Soral condamné à trois mois ferme en Suisse

Me Pascal Junod, le conseil d'Alain Soral estime, dans un courriel à l'AFP, que "la peine de 3 mois de prison ferme pour un pur délit de pensée est extravagante", d'autant qu'Alain Soral "est un primodélinquant en Suisse". "Cette décision s'inscrit hélas servilement dans une politique, chère à l'Union européenne, de censure et de répression de la pensée, qui marque une véritable régression du droit en ce qu'il garantissait la liberté d'expression, de conscience et de pensée précisément", a souligné Me Junod.

La pénalisation de l'homophobie est récente en Suisse et a été entérinée début 2020 par un référendum populaire. Cette votation a permis d'élargir une législation déjà existante en matière de lutte contre les discriminations et appels à la haine raciale ou religieuse, en l'étendant à l'orientation sexuelle.

Pour Me Junod, la condamnation de son client "marque également les limites et les dérives de la disposition liberticide dite antiraciste (art.261bis CP) étendue à l'homophobie et critiquée par de nombreux juristes".

Alain Soral - qui a aussi été condamné à payer 1.500 francs suisses (soit environ la même somme en euros) de jours-amende et 1.950 francs suisses de frais de procédure - a déjà été condamné à une vingtaine de reprises en France, en grande partie pour des infractions de provocation à la haine, diffamation et injure antisémite.

En mai 2021, il a été condamné en appel à quatre mois de prison en semi-liberté pour provocation à la haine à raison de la religion, après avoir imputé aux juifs l'incendie de Notre-Dame de Paris. Plus récemment, en février de cette année, l'essayiste d'extrême droite a été débouté par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) qu'il avait saisie après sa condamnation pour la publication en 2016 sur son site internet d'un dessin négationniste.

Retrouvez les archives d'Illico / E-llico.com.

Plus 40.000 articles de la rédaction retraçant la vie de la communauté LGBT dans les domaines politique, sociétal, culturel et sanitaire de 2001 à 2022.

Tapez un mot-clé exprimant votre recherche dans le moteur de recherche ci-dessus.